Shadow in the Dark
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[FB] Ft Elina ~ Bring out the worst in me

Shadow in the Dark :: The Collab :: The Underworld's Child
Noah Bartok
Noah Bartok
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Dim 26 Sep 2021 - 22:19
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The worst in me Bad OmensclickElina & Noah
Bring out the worst in me
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It's killing me, killing me »
- Putain de merde
C’est la seule chose censée qui pouvait sortir de ma bouche quand on me prenait la tête avec la situation actuelle. Parce qu’après tout, qui comprenait réellement ce qui se passait, et ça commençait à faire un petit moment qu’Elina supportait mon humeur raleuse. C’est qu’on était dans cet endroit depuis un certain temps à présent, et si je restais une minute de plus j’allais devenir maboule. Je pouvais faire preuve de patience, mais là, c’était un peu trop.

- Bon tsais quoi, j’en ai marre ! Je me casse d’ici ou je vais devenir claustro
Elle avait toujours fait preuve de plus de patience que moi, mais je ne voyais pas pourquoi on serait obligé de rester plus longtemps dans cet endroit. La vague de danger était passée et assez loin pour que l’on puisse mettre le nez dehors alors pourquoi attendre encore. Surtout que rester trop longtemps de la sorte me faisait prendre le risque qu'elle découvre ce que j'étais devenu. La prochaine pleine lune avançait à grand pas, je le ressentais au plus profond de mes tripes et je ne voulais en aucun cas qu'elle se retrouve bloquée avec moi quand la pleine lune sera haute dans le ciel. Ça commençait à faire un p'tit bout de temps que j'étais dans cette situation cependant la lune avait toujours l'ascendant sur ma volonté. Putain de monstre.

Comment on s'est retrouvé dans cette merde sérieusement ? Et comment ELLE s'est retrouvé dans cette merde ?! Quoi comment ça je suis dans l'abus ? C'est bien parce que vous n'avez pas conscience de ce qui m'arrive à chaque pleine lune. Et encore, je n'en ai pas toujours pleinement conscience moi-même. S’il y avait bien une chose que je souhaitais, là, de suite, c’était qu’elle ne découvre pas ce qu’elle ne découvre pas le monstre que j’étais devenu. Surtout si cela impliquait que je me transforme devant elle, je pourrais lui faire du mal, involontairement bien sûr. Je me lève, prépare mon arme et me dirige vers la sortie, mais Elina ne semble pas pleinement d'accord avec mon initiative.

- Quoi ? T'as une meilleure idée peut-être ? On ne va pas rester ici et attendre de mourir de faim ou de vieillesse non plus. Pas qu'être planqué avec toi me dérange, mais va bien falloir qu'on sorte un jour ou l'autre.
Ohh mince je vais avoir le droit à ma petite leçon pour m 'expliquer pourquoi il est plus judicieux de rester encore un peu. Mais je n’ai pas l’envie ni le temps d’attendre, le temps n’est plus un luxe que je suis capable de payer. Quand je disais que la pleine lune approchait, elle était bien plus proche que ce que vous imaginez. Plus les minutes passaient, plus je trépignais si ce n’était pas ce soir ça serait le prochain. J’aurais aimé écouter pleinement ce qu’elle me disait, mais mon esprit était obnubilé par une seule chose. Je suis dos à elle, j’ai l’impression que le son de sa voix vient de plus en plus loin jusqu’à n’être qu’un son étouffé au loin, mais toujours perceptible malgré tout. Une sensation désagréable s’est nichée dans mon crâne, comme si ma tête était recouverte d’un casque lourd et encombrant, un autre me noue l’estomac, me tiraille jusqu’à ce que l’angoisse commence à monter et me torde les intestins me provoquant une douleur légère mais néanmoins gênante.

Je serre les poings, cherchant désespérément du regard quelque chose qui m’aiderait à éviter la crise d’angoisse, mais il n’y a rien ici, du moins rien de bien transcendant, mise à part elle. Cependant, le regard qui pourrait m’aider à ne pas me noyer dans mon flot de pensées et de craintes est aussi celui que j’essaye d’éviter. Je ne gère toujours pas cette nouvelle partie de moi et j’ai assez peur que cette minie crise ne soit un signe avant-coureur de ce qui allait se produire.
-Il faut que je sorte, j’en peux plus..
Une phrase dite à demi-mot, plus pour moi-même qu’une réelle réponse à ce qu’elle pouvait me dire en réalité. Ces murs ressemblent de plus en plus à une cage, qu’est ce que je déteste ça. Je prends une longue et grande inspiration histoire de me calmer, c’est comme ça que je suis revenu à la réalité. La réalité m’appelait, elle était à présent debout plus près de moi qu’elle ne l’était tout à l’heure.
-Noah ?
Qui sait combien de fois, elle avait répété mon prénom au cours des deux dernières minutes. Je me décrispe du mieux que je peux, maintenant, il va falloir que je la joue fine si je veux qu’elle pense que cette réaction vient du manque de lumière du soleil.

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Elina Bartok
Elina Bartok
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Mar 28 Sep 2021 - 21:20
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BRING OUT THE WORST IN ME
Être bloquée dans cette maison n'était pas la chose la plus fun qu'il me soit arrivée. Je connaissais cette maison depuis que j'étais toute petite, je connaissais ses recoins, ses cachettes, les endroits où planquer les cigarettes pour ne pas que les parents les retrouves. J'étais dans un coin de la cuisine.... Ok j'étais posée en tailleur sur le plan de travail... Fumant du mieux que je le pouvais pour que la fumée ressorte par la VMC. Ca avait un gout horrible de terre, ça avait aucune sensation plaisante. Mais c'était un réflexe humain et c'était un geste rassurant. Quand on vous retire de force votre âme, vous finissez forcément par vous rattacher au peu de chose plaisante se trouvant autour de vous. Moi c'était ça, la cigarette et d'autres choses auxquelles Noah se refusait encore. Parce que ouais, entendre des gens complètement cinglé à l'extérieur, s'être barricadé et ne sortir que très peu de fois pour aller me nourrir, ce n'était pas assez chiant, fallait qu'en plus je me trimbale l'idiot de petit frère.

C'est d'ailleurs sa manière de jurer qui attira mon attention. C'est accompagné d'un t-shirt croc top et d'un shorty que j'approchais de lui. Le calme n'avait jamais fait parti de ses qualités, mais rarement à se point là. Marcher normalement, agir à une vitesse humaine était un dur travail constent, pourtant j'arrivais à le comprendre.

- T'es dans l'excès Noah, calme toi. Tu vas te mettre en danger pour rien, fais pas l'idiot.

C'était comme si mes mots ne l'atteignaient pas, comme s'ils glissaient pour partir se perdre au loin. Il n'écoutait rien et s'agitait dans tous les sens. Lorsque je le vis, armes en main se diriger vers la seule sortie de la maison un profond et long soupire m'échappa et je laissai mes bras retomber le long de mon corps. Il s'agaça, laissant d'autant plus la colère s'emparer de lui. Son rythme cardiaque battait à tout allure et voir les veines de mon frère pulsé sans lui sauter dessus me demanda un élan de concentration. Et il m'offrit sur un plateau d'argent la diversion parfaite.

- Evidemment qu'être bloqué avec moi ne te déplait pas, l'inverse m'aurait drôlement déçue. Mais Noah, sortir comme ça alors que tu ne verras rien parce que le jour s'est couché, ce n'est pas la meilleure des solutions, je suis désolée, mais je n'ai pas envie de te perdre. Être seule dans cette maison serait bien trop chiant, personne à emmerder et encore moins personne à donner en pâture en cas d'attaque. Allô? Noah tu m'écoute là ? Je te parle...

Son rythme cardiaque s'accéléra de plus belle, la panique semblait le prendre, il avait ce besoin de sortir. Il n'écoutait plus rien perdu dans l'ouragan de sentiments qui devait l'envahir intérieurement.

- Noah, écoute moi s'il te plait, calme toi. Noah ? Noah?

Rien ne vint, avec toute la rapidité dont je pouvais faire preuve, je le désarmais sans qu'il ne s'en rende compte et lui mis une léger gifle en répétant une dernière fois son prénom. Les sourcils froncés, je l'observais de mes yeux azur reprendre conscience avec notre environnement. J'attrapai son visage et plaquai son front contre le mien. Il était en train de paniquer et cette histoire allait mal finir. Je ne pouvais pas le contrôler lui et gérer mes pulsions, il fallait qu'il reprenne ses esprits.

- Tu m'entends? N'écoutes que ma voix. Tu te souviens quand on était petit ? Papa t'emmenait à la chasse et moi je voulais pas y aller, j'aimais pas vous voir tuer des pauvres animaux... ne pense pas au sang Elina... Un jour, tu m'as dit de venir avec toi dans cette forêt, tu as dis la connaître mieux que quiconque et que tu m'amènerais voir des endroits merveilleux dans cette forêt. En fin de compte on s'est perdu et c'est papa qui nous a retrouvé blotti l'un contre l'autre pour ne pas avoir froid. On était qu'à quelques pas de la clairière que tu voulais m'emmener voir, mais tu courrais tellement partout que c'était impossible de te suivre et on avait finit par s'assoir. Ce jour là, tu as su rester calme, tu as su te poser et ne pas paniquer jusqu'à ce qu'on vienne nous chercher. Maintenant, essaie de faire pareil, tu en es capable, respire doucement en même temps que moi.

Respirer m'étais devenu facultatif aussi, mais pour ne pas inquiété mes proches, j'avais gardé ce reflexe, ce simple soulèvement de ma poitrine. Lorsque je vis que Noah semblait faire comme moi, je le pris dans mes bars et perdis ma main dans ses cheveux.

- Là, voilà, tu te débrouille très bien, continue comme ça.
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Noah Bartok
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Dim 3 Oct 2021 - 18:04
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Cela faisait un moment que je n'avais pas été tendu de la sorte. Le manque d'air frais, de soleil autre que ce qui était filtré par les fenêtres. Et la boule au ventre à se demander si cette nuit serait la nuit, jusqu'ici j'avais toujours fait en sorte d'être loin, enfermé quelque part pour être sûr de ne blesser personne. La toute première pleine lune avait été là pire je m'étais réveillé dans le bois le plus proche, le corps asséné de bleus et de courbatures en tout genre sans être capable de dire ce qui m'était arrivé pendant la nuit. J'avais retrouvé sur mes mains un peu de sang témoignant que quelque chose s'était produit mais quoi impossible de le dire. Je me souviens encore d'un goût de sang dans ma bouche m'étais-je battu ? C'était fort probable. J’avais dû trouver une excuse potable pour justifier le fait que j’avais découché, Elina avait émis des doutes plus gros que moi quant à ma version des faits, mais n’avait jamais rien dit là-dessus.

Je n’avais pas remarqué à quel point j’étais proche de la crise d’angoisse jusqu’à ce qu’elle me dévisagea avec son air inquiet. Sa voix me ramena au moment présent, une main tendue vers moi pour me sortir des torrents que formaient mes pensées. J’étais en train de me noyer et elle venait de me sortir la tête de l’eau encore une fois. Mon torse gonflait et dégonflait plus rapidement que ce que je le pensais. Mes yeux étaient comme brouillés par un voile qui m'empêchait de voir correctement, et la pression dans ma poitrine se faisait toujours forte. Elle avait toujours su quoi faire quand je faisais une crise, alors que moi, je ne savais toujours pas les éviter. Elle avait ce don, je me souviens qu’elle avait vite su quoi faire dans ces cas-là, peut-être en voyant maman faire quand j’étais tout petit. Allez savoir, j’aimais à croire que c’était grâce à notre lien un peu spécial et pas juste au fait qu’on venait de la même famille.

Il m'a fallu assez de concentration pour passer outre et me concentrer sur sa voix, le contact de ses mains sur mon visage, sa respiration douce et tranquille que je tentais de reproduire. Je me souvenais de ça, on avait tellement arpenté cette forêt avec papa que je m’étais senti capable de la guider jusqu’à cette clairière où on avait aperçu des biches. J’avais tellement voulu lui montrer, je l’avais bassiné avec cet endroit pendant une bonne grosse semaine qu’elle avait cédée. Ce jour-là j’étais surexcité et c’est bien pour ça aussi parce que je courais partout que l’on s’était perdu, je voulais me dépêcher pour être sûr qu’on ne louperait pas le passage des animaux de cette clairière. “Ce jour-là, tu as su rester calme.” Oui mais ce n'était pas pareil Elina. La forêt ça ne ressemble en rien à une cage, et là cette maison que j’aimais y ressemblait de plus en plus. En ce temps-là aucun virus d’aucune sorte ne menaçait mes proches, rien de dangereusement surnaturel ne s'était produit. En ce temps-là, je ne risquais pas de me transformer en un monstre aux dents acérées et aux griffes tranchantes. La crainte était toujours présente, à raison d’ailleurs, mais j’avais réussi à me calmer, m’abandonnant à l’étreinte confortable et apaisante qu’elle m’offrait.

"Ça aurait été tellement ennuyeux si j’étais sorti..Tu n’aurais pas eu à gérer une de mes fameuses crises d’angoisse. Et en même temps c’est tellement plus simple de me jeter en pâture si je panique.” Dis-je avec un sourire, je me voulais drôle alors que je n’avais pas envie de rire et je pense qu’elle non plus, mais j’avais tendu une perche sans m’en rendre compte. Pris au piège avec mes craintes et mes sentiments condamnables. Si je restais comme ça je n’arriverais pas à m’en aller, au fur et à mesure des années quitter ses bras m'était devenu incroyablement difficile. Je me sentais à la fois si fort et à la fois si vulnérable à chacune de ses étreintes. Mes bras enroulés autour d’elle, j’aurais pu rester comme ça éternellement, le visage enfoui dans son cou, à humer la légère odeur de vanille que dégageait sa peau. Sans même être capable de voir ses propres problèmes et dilemmes.

“Elina j’en ai vraiment besoin.. Ça sera l’affaire de quelques minutes, je te promets de faire gaffe et de ne pas trop m’éloigner.” Pitiez Elina, dis oui. Ne me force pas à fuir tes bras ou d’user de la force pour que tu dises oui. Mon cœur manqua un battement de peur qu’elle refuse. Mais un grand soupir de soulagement sort de ma bouche lorsqu’elle finit par accepter. “Merci Elina merci !” Dis-je avant de lui faire un bisou sur la joue et d'enfin me détacher d’elle.
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Elina Bartok
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Dim 3 Oct 2021 - 19:10
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C'était étrangement agréable, simple, puissant et pourtant si contestable. Il était mon frère, il était le petit bébé que j'avais vu grandir, que j'avais aidé, que j'avais supporté. Pourtant, j'avais du mal à le voir comme une personne accessible, comme une personne que je ne pouvais pas avoir. Parce que dans le fond, je le désirais, je ne pouvais pas nier ce besoin que j'avais de le voir, ce besoin de le savoir près de moi, cette inquiétude qu'il puisse lui arriver quoi que ce soit s'il venait à sortir alors que moi-même je prenais ce risque. Sa vie était si précieuse à mes yeux, tout ce qu'il était et représentait était une des choses les plus précieuses qu'il me soit permis d'avoir. Ce soutiens sans faille, cette compréhension, ce lien, je savais que nous étions plus que de simple frère et sœur, je savais que ce n'était pas une chose normale ou quoi que ce soit de légal, mais je m'en foutais, je ne pouvais pas faire autrement et surtout, je ne le voulais pas. Parce que de tous mes proches, ils avaient toujours été là, surtout dans les pires moments. C'était lui qui m'avait pris dans ses bras en m'écoutant sangloter pendant des heures quand Adrian est mort, c'est lui qui a serré les points et qui s'est retenu de tuer la terre entière parce que je n'avais pas été chanceuse. Mais surtout, c'était lui qui avait assisté à ma chute, à mon changement de personnalité, qui avait accepté cette petite conne que je devais, cette demoiselle brisée se sentant coupable, il avait été là, il n'avait pas cherché à me faire changer, il n'avait pas chercher à me dénaturer et avait accepté ce besoin de révolution que je ressentais. Si sa peur actuelle était de céder à l'angoisse, la mienne était de me retrouver seule, de perdre encore une personne qui m'était cher. Nous n'avions pas de nouvelles de nos parents, nous étions ensemble et seuls face au reste du monde, je n'aurais probablement pas supporté de le perdre. Peut-être que dans un élan de panique face à la maladie, j'aurais tenté de le transformer, peut-être que je me serais finalement foutue en l'air ne supportant plus de perdre les personnes les plus importantes dans ma misérable existance.

- Attends, donc tu m'écoutais mais n'a pas voulu me répondre ? Espèce de petit con va ! Je vais te filer au premier malade qui passera devant la porte, ça t'apprendra !

Cette remarque n'était pas réellement la meilleure que j'aurais pu lui faire, mais l'humour détendait les cœurs non? J'avais compris sa méthode, j'avais compris qu'il cherchait plus à se calmer qu'à blaguer réellement. Ses bras contre moi, la chaleur de cette étreinte, cette envie de ne plus bouger. Je l'entendais se calmer et si la faim ne me donnait pas envie de le mordre, j'aurais probablement adoré rester l'éternité comme ça. Il finit par relever la tête, pas plonger son regard brun dans l'azur du mien. Je compris sa détresse, son envie de prendre l'air. J'étais égoïste, c'était mauvais de le garder prisonnier alors que je me faisais le plaisir de sortir dès que j'en avais le besoin. Je pouvais bien lui accorder une seule fois, je pouvais bien lui accorder ça. Un long soupire m'échappa.

- Je compte sur toi. Reviens moi entier.

C'était étrange d'accepter, étrange de finalement lui laisse cette liberté parce que l'inquiétude qui grondait au fond de moi grandit. Il embrassa ma joue et s'éloigna. J'avais accepté de le laisser sortir, mais je n'avais pas certifier que je ne le suivrais pas. Après avoir attendu qu'il parte, je pris à mon tour la direction vers l'extérieur, barricadant à nouveau derrière moi la porte d'entrée. La lune était haute dans le ciel, cachée derrière de fin nuage. L'entièreté de sa beauté était magnifique à voir elle m'éclairait et je profitais des seuls rayons de lumières astronomique qui ne m'était pas mortelle. Un bruit attira mon attention et je courus à la recherche de mon idiot de petit frère, lorsque je le vis, quelque chose n'allait pas, je ne saurais dire quoi, mais il semblait en proie totale avec ses démons intérieurs. J'approchais, doucement.

- Noah? Qu'est-ce qui t'arrive

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Noah Bartok
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Lun 4 Oct 2021 - 10:47
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Un petit rire m’échappa quand elle s’indigna de mon manque de réaction à ce qu’elle disait plus tôt. Je ne l’avais pas volée celle-là, mais je savais qu’elle était celle à qui je pourrais faire confiance aveuglément. “Je te manquerais trop tu l’as insinué toi-même.” Elle avait son caractère, ses petites remarques, sa provocation, mais moi aussi je pouvais l’être, à ma façon. Un petit con dont on a du mal à se défaire, et j’en étais assez fier. Ce n’était pas la première fois que je tentais de noyer le poisson avec une blague, et elle n’était pas dupe, elle l’avait très bien compris. Juste elle jouait le jeu car ça m’aidait, et elle le savait mieux que quiconque. C’était ma barrière à moi, pas forcément la plus discrète mais je m’en fichais, peu pouvaient se vanter de réussir à me faire parler dans ce genre de cas, et Elina battait tous les records sur ce point-ci.

Quel soulagement ça a été lorsqu’elle accepta, elle serait hors de portée, hors de danger lorsque je n’arriverais plus à faire face au loup en moi. Ça lui coûtait, je le savais, je le sentais, à sa place le même soupir aurait franchi la barrière de mes lèvres. Je me serais fait un sang d’encre pour elle, craignant qu’il ne lui arrive quoi que ce soit. Mais aussi bien elle que moi savions pertinemment qu’il était impossible d’enfermer l’autre indéfiniment pour le ou la protéger. Elle avait toujours été plus forte que moi mentalement, après tout ce qu’elle avait vécu elle avait créé un mécanisme de défense bien à elle. “Promis, juré.” Je savais que s’il m'arrivait quelque chose elle tuerait la personne responsable et me tuerait ou re tuerait derrière. Personne ne veut avoir à faire à la fureur de sa grande sœur, et moi je ne voulais pas qu’elle croise l'irritabilité du monstre en moi. Alors je lui ai fait cette promesse, sans même être sûr de la tenir, je ne me souvenais pas toujours de ce qu’il se passait pendant les pleines lunes, c’était toujours en cours d’apprentissage si je puis dire.

Passant hors de son champ de vision je presse le pas, la gène ne m’avait pas quitté et elle ne me quittera que lorsque le matin reviendra. Je le sentais dans mes tripes, et ma peur et mon ressenti se confirment lorsque je vois la lune. La pleine lune surplombant toute la zone de sa grandeur. Sa lueur et ses effets étaient encore plus puissants, malheureusement les quatre murs de la maison ne sauraient éviter la transformation. C’était moins une, une douleur remonte le long de mon échine, je commence à trop bien la connaître, c’est le début de mon enfer. Je m’éloigne comme je le peux de la maison, j’ai l’impression que ma peau va s’arracher, c’est insoutenable. Des spasmes due à la douleur et autres symptômes de la transformation se manifestent de plus en plus, parce que l’heure arrive, ou peut-être bien car je me laisse enfin aller. Depuis que j’ai senti le début venir je tente de le contenir, c’est sans doute ça. Je titube, un râle à moitié étouffé sort de ma gorge, bientôt ça ne sera plus qu’un hurlement lugubre dans la nuit. Alors que mon corps change de silhouette dans un spectacle d’horreur et de souffrance physique, une odeur se détache du reste, une légère odeur vanillée. Non pas ça. “Va-t’en !" Je n’ai jamais été aussi sec avec Elina avant, jamais de la sorte. Je ne veux pas me retourner, mon visage est un livre ouvert pour elle et elle en a déjà trop vu.

Comme d’habitude elle est beaucoup trop têtue pour son bien. Je tente de retrouver un minimum de contenance “ça va aller t’inquiète pas. Je..J’arrive dans 2 minutes je rentre.” C’est faux, c’est un mensonge à peine crédible et la preuve étant que comme la majorité du temps elle ne m’écoute pas. Je l’entends s’approcher doucement. “N’approche pas s’il te plait..” Rien ne va je ne peux plus lutter contre la lune et le loup, ça me brûle, j’ai l’impression que mon corps est tailladé de partout, je pourrais me faire mal moi-même pour tenter de faire cesser ce mal et elle, elle continue d’avancer. "PUTAIN ELINA NE T’APPROCHES PAS PLUS !” C’est la dernière supplique que j’arrive à lui faire, après ce cri sortant du plus profond de mon être plus aucun mot compréhensible ne sera formulé par mes cordes vocales. Je m’éloigne un peu plus d’elle, avançant comme je le peux. Je ne sais pas si j’étais dans son champ de vision lorsque la transformation se finalisa, si elle a l’apparence que la sensation me laissait paraître j’espère que non.

Lorsque je rouvris j’étais sur mes quatre pattes la tête brouillée entre les instincts de loups et mes doutes et crainte d’humain. Deux parties dans un seul et même corps, j'avais beaucoup de mal à paliers au deux pour être un mélange équilibré. J'avais peur que mon côté loup ne prenne le dessus maintenant et que je ne sois plus assez lucide pour la reconnaître et m'en prendre à elle. Un craquement dans mon dos, premier réflexe est de me retourner et commencer à grogner les crocs bien visible. Je me suis toujours dis que même dans le noir complet ou la demense je saurais la reconnaître c'était peut le moment de le vérifier. Elle s'approcha encore, plus doucement qu'avant elle appréhendait sans doute ma réaction et à raison. Le loup en moi était effrayé, le poil du dos hérissé mes grognements se faisait plus perceptibles.
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Elina Bartok
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Lun 4 Oct 2021 - 22:35
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Les rayons de la lunes glissant sur ma peau, réchauffant ma peau si froide, si doux. Mais je n'étais pas dehors pour en profiter, je n'étais pas à l'extérieur pour me la couler douce, je voulais garder un œil sur mon petit frère et ce qui pourrait. Il était mal, quelque chose était en train de se passer, quelque chose qui n'avait pas l'air de lui plaire. Il n'avait jamais haussé le ton de manière si agressive avec moi et pourtant il aurait eu moulte raison de le faire durant ma grande crise existentielle qui n'était pas entièrement finie. Cette froideur, cette colère, je voulais comprendre ce qu'il lui arrivait.

- J'arrête de bouger mais je ne partirais pas.

Mais il s'éloigna puis tomba à genoux, je le voyais de loin et ne pu m'empêcher de le rejoindre pour entendre des grognements semblables à ceux d'une bête.

- Je crois que je comprends ce qui t'arrive... Je suis désolée que tu ais eu à traverser ça tout seul. Je sais ce que c'est, tu es complètement perdu, tu as probablement cru bon de ne rien nous dire, de tout garder pour toi pour nous protéger ou par peur que l'on ne t'aime plus parce que tu étais devenu un monstre. Mais tu es toujours Noah, tu es toujours toi.

Don't be discouraged, oh I realize
It's hard to take courage
In a world full of people
You can lose sight of it all
The darkness inside you
Can make you feel so small


Je savais ce que c'était parce que j'étais passée par là quelques mois plus tôt. Je lutais encore contre cette soif insatiable contre ma gorge me brulant sans cesse, mais j'arrivais à progresser, j'arrivais à m'améliorer parce que je le voulais.

- Ne t'inquiète pas, tu ne me feras pas de mal, je le sais, j'ai confiance en toi. Respire, cette bête c'est aussi toi, tu es elle et elle est toi, accepte le et les choses deviendront plus agréable.

This world makes you crazy
And you've taken all you can bear
Just call me up
'Cause I will always be there


Je le comprendrais, encore et toujours mieux que quiconque, j'arriverais toujours à savoir ce qui pouvait bien lui traverser l'esprit, tout bêtement parce que je savais le déchiffrer. Les grognements, son agressivité, c'était quelque chose je ne savais pas gérer, mais je ne pouvais pas le laisser faire face à tout ça seul, je ne pouvais pas simplement le laisser se débrouiller, enfin je ne le voulais pas. Têtue, comme à mon habitude vous me direz, je reste devant lui, me baissant légèrement pour me montrer plus vulnérable, plus proche de lui. Ca ne sembla pas marcher et je vis progressivement le loup prendre le dessus. Son regard perçant, cette façon de me regarder, j'en aurais eu le sang glacé s'il ne l'était pas déjà. C'était le moment d'éviter de mourir une seconde fois. Prise d'un élan de panique, ne sachant pas comment agir face à un loup-garou (je vous rappelle que je venais de découvrir l'existence de cette race !) Je me mets à me reculer, très rapidement, à mettre de la distance entre l'animal et moi.

- Noah, je sais que tu peux m'entendre! S'il te plait, reprend connaissance, tu n'imagine pas à quel point ça peut être dangereux pour moi tout ça...

Dans les films et les livres, la morsure des loups-garous est mortel pour tout vampire qui la reçoit parce que les gènes ne sont pas compatibles. Alors oui vous m'excuserez, mais je me suis mise à fuit parce que je ne voulais pas tenter, je ne voulais pas être un cobaye. D'un autre côté ma seule documentation avait été des oeuvres de pop culture donc leur fiabilité restait à déterminée. Dans l'immédiat, j'imaginais parfaitement l'état de Noah s'il était la cause de ma mort et je n'avais en aucun cas envie de faire ressentir ça à mon frère.

- Tu me la joues à la Imagine Dragons? When you feel my heat, Look into my eyes, It's where my demons hide? Mais c'est pas ton heat que je veux sentir moi... Reprends le contrôle, s'il te plait!

Mais il fonça droit sur moi. Je me devais de réfléchir vite et bien. J'avais constatée sur mes victimes que j'avais la capacité de les endormir légèrement avec ma morsure. Lui ne risquait rien puisque pour être transformée il avait fallut que ce connard de vampire me vide de mon sang et m'enterre. Si c'était Noah, j'étais probablement capable de me retenir, je n'avais pas le choix de toute façon. Alors qu'il était en train de me charger avec toute la violence que son entêtement pouvait avoir, j'attendis le dernier moment pour l'éviter et lui sauter sur le dos, crocs sortis. Une fois positionnée ainsi à califourchon sur lui et me battant pour ne pas risquer de me faire mordre, j'eus l'idée idiote et déplacée que j'aurais aimé le monter dans d'autres circonstances bien plus idéale et plaisante. A force de le morde, je m'enivrais de son sang, du gout si délectable de ce nectar qui étanchait ma soif. Il tomba à terre, finalement et ce fut à mon tour de me battre pour résister à mes pulsions. De force, je me propulsais loin de lui par un saut. Il ne fallait pas que je prenne cette habitude ou que je me plaises autant dans cette pratique, il était mon frère, je ne voulais pas être la cause de son décès, pas à lui aussi. Après un long silence qui me suffit à reprendre mes esprits, après que le ciel ne commence à se faire plus clair je lançais au loup allongé sur le sol.

- Tout va bien? Je dois rentrer avant le lever du jour... Fais attention à toi.

Courant le plus vite que je le pouvais, je rejoignis la maison familiale et la protection qu'elle m'offrait. Ouvrant à fond les robinets de la salle de bain, je nettoyais les traces épaisses de sang sur mon visage. Et si j'avais trop bu et s'il ne revenait pas ? L'inquiétude me gagna, faisant mal à mon estomac mort.

- T'es vraiment trop conne.

Les larmes me vinrent, qu'est-ce que j'avais fait? Je devais le protéger et je lui avais fait voir une vision du monstre que j'étais. Lui ne se transformait qu'une fois par mois probablement, moi j'étais un monstre chaque heure, chaque jour, chaque fausse respiration et ceux jusqu'à la fin de mon éternité.

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Tout s'est passé extrêmement vite, trop vite. Le loup est fort, trop pour moi et je coule, j'ai la sensation que je n'arriverai pas à ne faire qu'un avec cette identité qui est désormais la mienne à jamais. Je ne sais pas ce que je fais mal pour ne pas réussir à pallier entre le loup et le vrai moi, ma volonté n'est peut-être pas assez forte, et je sombre dans cette fourrure, je sombre dans les instincts premier du loup et je coule dans le noir, dans ma propre peau. C'est comme si à chaque pleine lune l'intrus dans ce corps c'était moi. Peut-être que je ne suis pas censé le maîtriser, peut-être que je ne suis pas censé lutter, peut-être que je m'y prends mal ou peut-être bien que j'ai trop peur.

Malgré toutes les paroles rassurantes d'Elina je n'avais pas réussi, et cette plus que toute autre j'aurais aimé réussir. Cependant ce ne fut pas le cas et le loup que j'étais envahi par son instinct mélangé à ma peur de la blesser m'avait conduit à charger. Ce que j'avais tant craint depuis ma transformation était en train de se produire. Lancé à pleine vitesse, remplie d'agressivité, la charge n'était pas uniquement là pour intimider, à la fin le Loup fondrait sur elle pour la mordre et il n'était pas réellement du genre à lâcher prise. Un des détails faisait que j'étais convaincu que ce loup n'était pas une autre entité rattachée à mon corps mais juste une autre part de moi. Quelqu'un d'autre aurait été beaucoup moins têtu, quelqu'un d'autre aurait probablement fui au lieu d'attaquer. Mais c'était bien moi et j'ai attaqué.

L'histoire de quelques secondes et au moment de bondir c'est comme si j'avais fermé les yeux pour ne pas me voir lui faire du mal. C'est là, en rouvrant les yeux que je n'y comprends plus rien. Elle n'était plus face à moi et à présent je me débattais plus que je n'attaquais et ce jusqu'à ce que la force me manque. Mes pattes n'étaient plus assez fortes pour me porter et je m'effondrai au sol. Le fait de se retrouver bloqué de la sorte, somnolent, m'a permis de reprendre plus mes esprits. Qu'avais-je fait ? J'étais convaincu et persuadé de l'avoir blessé. Je n'avais plus la force de me lever pour vérifier si elle allait bien, je l'entends et l'aperçois du coin de l'œil. Quand je la vois s'éloigner pour rentrer je ne peux empêcher un petit couinement de chien battu persuadé que c'était ma faute. Je pris quelques minutes pour réussir à me traîner vers la porte, rien ne s'approchera de la maison, je n'ai pas su me contrôler pour ne pas la blesser je saurai le faire pour protéger l'endroit où elle s'était réfugiée.

Toujours somnolant à moitié je tentais d'être attentif à tout potentiel danger. Au fur et à mesure des minutes le soleil se levait peu à peu. Je n'avais pas fait attention que j'avais tardé à ce point à sortir, pas étonnant que la transformation m'avait parue violente. Le temps passe, je suis de moins en moins somnolant et le soleil se lève de plus en plus. J'en ai presque fini de cet enfer bientôt je pourrais vérifier qu'Elina aille bien. J'espère qu'elle va mieux que ce que je pense. Je n'avais aucune idée du dilemme qui sommeillait en elle, et son sentiment de culpabilité. Elle devait sans doute m'entendre gratter de temps en temps que la porte. Comme si je tentais de me manifester pour me faire pardonner.

Le temps semble mettre une éternité à s’écouler, jusqu’à ce qu’enfin la nuit veuille bien que je retrouve ma vraie forme. Le processus est toujours aussi désagréable, je me tortille de gêne et de douleur. Enfin je retrouve ma forme humaine, c’est comme si je respirais de nouveau. J’ai le souffle fort et saccadé comme si j’avais couru des kilomètres sans m'arrêter, mes muscles sont courbaturés, endoloris je ne sais pas ce qui m’est arrivé, mais cela fait encore plus d’effet que sous ma forme de loup. Je me relève avec un peu de difficulté pour rentrer dans la maison. Je fais face à un silence de mort, le genre de silence qui glace le sang. “E..Elina ?..” Dis-je d’une voix non assurée. Je reprends mon souffle, je renifle un coup. “Elina ?!” Dis-je plus fort. Ma vision commence à devenir floue, je ne réussirai jamais à me le pardonner s’il lui était arrivé quelque chose. Je fais fi de la douleur dans mon dos, mes muscles et mon cœur, j'essuie mes yeux et commence à la chercher. Je me fige quelques secondes lorsque j’aperçois de légères traces de sang. “Pitié…..pas ça.” Je frappe à la porte. “Elina ! Elina répond moi s’il te plaît… Je suis désolé.. si désolé ..” Je tente de reprendre de un peu de constance et lorsque j’entends du bruit derrière la porte j’ouvre vite la porte, force sans doute d’ailleurs, et me précipite sur elle. “Mon dieu es-tu blessé ? Tu saignes ? Je suis tellement désolé Elina” Je regarde vite fait pour voir si elle a quelques marques et place mes mains sur ses joues pour coller mon front au sien.
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Rien ne comptait plus que lui, les petits pleurs qu'il laissait échappé, son sang giclant dans ma bouche, sa pression artérielle et surtout la véhémence avec laquelle il cherchait à m'attaquer qui se calma peu à peu. J'avais envie de le prendre dans mes bras, de le calmer, de lui faire comprendre que tout irait bien et que je serais là pour le protéger de l'extérieur et de lui-même. Pourtant, c'était impossible, l'aube arrivait et je ne voulais pas risquer de mourir, consumée par autre chose que mon amour pour lui, réduite en cendre par le soleil dévastateur. J'avais envie de le calmer, mais je ne pouvais pas, le temps me manquait. Je savais très bien que je ne pourrais pas faire plus, pourtant c'est pleine de culpabilité que je retournai à l'intérieur, en sécurité. Devant la glace, je regardais cette personne, cette inconnue aux dents longues. Impossible de les ranger depuis que je l'avais mordu, impossible de calmer cette envie de sang. Je pleurais à chaudes larmes. Sérieusement... Mon ouïe me permettait de l'entendre encore, gémir, gratter contre la porte. J'avais envie de le rejoindre, mais impossible, je ne pouvais pas le laisser seule dans ce monde avec lui-même, je ne pouvais pas disparaître comme nos parents.

Mon poing frappa le marbre, ne faisant aucun mal au mobilier ou à ma main. Pourtant, j'avais envie de souffrir, j'avais envie d'être blessée pour me sentir toujours vivante, toujours plus humaine que ce que je l'étais. On m'avait retiré mon humanité sans que je ne puisse dire quoi que ce soit, on m'avait retiré la normalité de ma vie. Aucune possibilité de retour en arrière ou d'évolution. Au moins j'étais vivante pourrait-on me dire. Pourtant, si j'avais pu échanger ma vie avec celle d'Adrian, je l'aurais probablement fait sans hésitations. Aucune.

Mes ongles s'enfoncèrent dans mes avant-bras, fermant les yeux, visualisant toute cette souffrance que j'avais, tout ce qui ne sortait jamais réellement. J'étouffais, mes larmes devenaient douloureuse, ma gorge était serrée. Je n'en pouvait plus. Me griffant, je ressentais cette monté d'émotion, de ressentiments, je me sentais moins désordonnée. J'inspirai, éteignant l'eau. Qu'est-ce que j'étais sensée faire maintenant? Le monstre dans le miroir était toujours là, ma colère, ma triste, ma détresse, tout était encore bien trop réel. J'avais déjà pensé à me donner la mort, à aller au soleil, mais ce n'était pas ce que je cherchais, je voulais juste souffrir physiquement pour alléger mon mental qui était au bord d'un point de non-retour. Je restais dans le silence, dans le calme jusqu'à ce que j'entende mon frère. Il avait l'air paniqué mais qui ne l'aurait pas été à sa place?

L'entendre prononcé mon prénom, m'appeler, me chercher. Malgré la panique, c'était plaisant de l'entendre dire mon nom, comme si c'était une mélodie inimitable. Je ne réagis pourtant pas, restant dans le silence. Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire ? Qu'est-ce que je pouvais bien faire? Pourtant, j'avais besoin qu'il soit là. Egoïstement, je m'approchai de la porte, allais pour ouvrir, lorsqu'il le fit lui. Inquiet, il m'inspecta.

- Je vais bien Noah.

Distante, ne cherchant pas à ce qu'il en sache trop sur mon état précédent. Il s'excuse, me colle contre lui. La voix de la raison voudrait que je m'en éloigne, que je ne lui donne pas trop de détail. Rappelez vous, je me mets toujours dans de salles draps. Je le prends dans mes bras, sentant son odeur, profitant de sa chaleur qui réchauffe mon corps inanimé. Après avoir profiter de secondes bien réconfortante, je finis par m'éloigner à nouveau. Les larmes reprirent, incontrôlables, comme à chaque fois qu'elles commencent à sortir.

- Ce n'est pas mon sang Noah... C'est le tient... Tu sens cette odeur ? Parce que moi oui et je t'assure que ce que tu m'a montrée dehors ne me fait pas peur par rapport à ce que j'aurais pu te faire... Ne t'excuse pas, tu ne m'as pas blessée toi... Je suis tellement désolée. J'aurais du trouver un autre moyen de te calmer.

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Je pourrais trouver mille et une excuse à ce qu’il s’était passé, je pourrais me cacher derrière le fait que je ne contrôlais plus rien aux approches de la pleine lune. Cependant, peu importe les excuses, peu importe les raisons, rien ne méritait que je l’agresse de la sorte. J’ai eu des envies de frapper, massacrer des gens, mais jamais au grand jamais à propos d’elle. Lorsqu’elle s’était faite agresser trop de choses avaient passé par le creux de mes pensées de la peur, de la rage. J’avais eu envie de tuer celui qui lui avait fait ça, je l’aurais fait sans aucun doute, je l’aurais frappé sans relâche jusqu’à ce qu’il crève soit de mes coups soit de fatigue. Il y a bien des gens qui mériteraient de prendre des coups, mais pas Elina. Pour une personne extérieure, peut-être, mais moi je la connaissais mieux que quiconque. Je connaissais une part d’elle que d’autres n’avaient pas le droit d’entre apercevoir, j’étais un genre de privilégié, mais pas de la manière dont je l’aurais rêvé. L’amour que je porte à Elina n’est pas normal pour la plupart des gens, c’est pourquoi je tente le plus de taire ces sentiments qui sont soit disant condamnables. Pourquoi condamner quelqu’un pour quelque chose qu’il ne contrôle pas, je ne contrôle pas ce que je ressens, j’ai déjà beaucoup de mal à contrôler mes colères et la bête en moi. Donc oui que quelque chose arrive à Elina serait une catastrophe pour moi, si je devais la perdre de quelque façon que ce soit je n’y survivrai pas. Alors j’avais eu la peur de ma vie en pensant que je lui avais fait du mal, ou qu’elle se mette à avoir peur de moi, à ne plus me voir comme avant.

Dès que ça m’avait été physiquement possible je m’étais précipité à l’intérieur à sa recherche. Une fois que je l’avais retrouvé je m’étais attelé à l’observer, guettant une quelconque égratignure ou plaie. La panique était à deux doigts de prendre le dessus sur moi. Lorsqu’elle me dit qu’elle va bien, c’est comme si je respirais de nouveau, je relâche un peu la pression. Le contact aussi léger soit-il avec sa peau a un pouvoir de me calmer, de m’apaiser. Je devrais parler, lui expliquer, se justifier que sais-je. Mais aucun autre mot ne veut sortir de ma bouche à part “désolée”. Des larmes silencieuses coulent sur mes joues, des larmes d'inquiétude et de colère, une colère envers moi-même. Je ne veux pas quitter ses bras, je veux la garder à moi pour toujours dans le creux de mes bras. J’étais persuadé que la cause de ses sanglots était ce qui c’était passé, et en un sens je ne me trompais pas. J’étais juste loin de me dire que c’était son comportement et non le mien qui la tracassait autant. “Qu..Quoi ?” Je me détache à contre cœur d’elle, tâtonne mon visage, mon cou, ma nuque de la main. Je renifle, oui c’était moi, c’était mon sang. “Je.. mais.. mais comment ?”

Je ne comprends pas, je tente tant bien que mal de refaire le cours de la nuit dans ma tête. Il y a une scène que je ne veux absolument pas me refaire et pourtant c’est la plus cruciale, c’est le moment où je l’attaque. Je me vois charger vers elle et ensuite quoi ? Une douleur et les forces me manquent. Une douleur, cette douleur probablement, ce n’est rien la plaie est légère et ne tardera pas à cicatriser. Mais qui m’a fait ça ? J’ai beau retourner la scène dans tous les sens il n’y a qu’une personne qui aurait pu, mais cela voudrait dire qu’elle est devenue une créature surnaturelle. Et je n’aurais rien vu à sa détresse, rien vu à sa douleur, je m'apitoyais sur mon sort pendant tout ce temps sans savoir, sans voir le combat qu’elle menait de son côté. “Mon dieu Elina..je..Je n’ai rien vu..” Je me laisse glisser sur le sol. “Comment ai-je pu être aussi aveugle ?..” J’ai l’impression de percevoir des tremblements dans mes mains. Je me sens grotesque, préoccupé par mes petits problèmes.

“Ne t’excuses pas, si tu n’avais rien fait, Dieu seul sait ce que j’aurais pu te faire si tu n’avais rien fait. Peu importe ce que t’as fait.” Je tente de reprendre le contrôle de ma respiration, me calmant un peu, suffisamment pour me redresser et la prendre à nouveau dans mes bras. “Pardon pour tout, pardon de ne t’avoir rien dit… pardon de n’avoir rien vu..pardon de t’avoir attaqué…et pardon que tu ais eu à faire ça pour me stopper..”
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Jeu 24 Fév 2022 - 16:36
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Je comprenais l'angoisse de mon frère, les raisons de son mal-être, le pourquoi il tournait autant en rond. Il avait peur de me blesser, peur de faire quelque chose qu'il regretterait. Comme je pouvais le comprendre. Pourtant, je ne savais pas réellement si forcer le contrôle était une bonne chose. Peut-être que le perdre pouvait avoir quelque chose de plaisant. J'avais envie de laisser mes émotions s'emparer de moi, mais je ne voulais pas avoir à faire au corps inerte de Noah. Jamais. Lui avait tant souffert, il avait passé tant de temps à se battre seul et je ne l'avais pas aidé. J'avais l'impression de l'avoir abandonné. Lui qui avait toujours été là quand j'en avais besoin, parfois même sans le savoir. Je n'arrivais pas à soutenir son regard, à voir son si beau visage parsemé de larme. Mais je ne peux pas le consoler. J'aimerais le prendre dans mes bras, sécher ses larmes, l'embrasser, lui faire comprendre qu'à cet instant il est tout pour moi. Mais je ne peux pas. Plus que quiconque, je n'ai pas ce droit. Il suffirait que je sente à nouveau son odeur m'assaillir les narines pour que la folle envie de lui sauter dessus me reprenne... Et ce pour la raison la moins agréable. Je me mets à contempler le parquet qui devient étrangement intéressant. Beaucoup plus facile à fixer que lui surtout.

- Pardon. Je t'ai blessé.

Il semble remettre ses idées en place, tout en perdant le peu de contenance qu'il avait. Et moi je reste là, droite comme un piquet, immobile comme une gamine qu'on serait en train d'engueuler. Je suis surtout une putain d'idiote. Je suis incapable de réagir, j'ai envie de fondre dans ses bras, de profiter de sa présence si rassurante. Pourtant, je me l'interdis. Il s'appuie contre le mur face à moi et je finis par lever les yeux vers lui.

- Tu avais tes propres problèmes, je te l'ai bien caché. Je ne l'ai pas vu pour toi non plus. Je suis plus à blâmer que toi, j'aurais dû le remarquer, le sentir. Je suis désolée...

Je reste toujours là où je suis, pleurant et sanglotant, toujours aussi incapable de faire quoi que ce soit. Je le fois, il recommence à ne plus contrôler sa respiration, à paniquer. Cette situation est douloureuse autant pour lui que pour moi. Je baisse à nouveau les yeux, fuyant son regard, ne voulant pas lui expliquer que je l'ai mordu, que j'ai aimé ça. Il m'attrape et j'ai beau gigoter, je ne peux m'extraire de son étreinte, il est plus fort que moi. Je sens sa détresse, je sens qu'il a besoin de moi... Alors, je suis vaincu, je place mes mains autour de lui et le sers fort à mon tour. Je l'aime si fort... Je l'aime tellement que c'en est douloureux.

- Ne t'excuse pas Noah. Tu n'as pas à t'excuser. Tu es le seul qui a toujours été là, qui m'a toujours soutenu. Tu es l'être en qui j'ai le plus confiance sur cette Terre, celui que j'aime à un point indescriptible. Tu sais, bien des choses aurait été différente sans toi, je crois même que je n'aurais pas tenue face à toutes ces épreuves. Alors je te remercie pour tout... Mais c'est à moi de m'excuser de te faire tant souffrir.

Je lui relève la tête délicatement et finis par attirer son visage près du mien. Je ne devrais pas, je devrais éviter, je le sais, pourtant la tentation était trop grande. Tout en plongeant mon regard dans le sien, je l'embrasse, timidement. Enfin, au départ. Dès que je sens qu'il me répond, j'approfondis notre baiser et capture ses lèvres avec passion. Je ne devrais pas, mais je l'aime. Une fois le souffle repris et encore dans les vapes de cet élan d'émotions, je lui sors, un sourire en coin sur les lèvres.

- Ne me dis pas que ça te déplaît.

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Jeu 7 Avr 2022 - 18:33
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Je n'aurais pas cru que je pourrais de nouveau ressentir quelque chose comme ça, comme cette journée où j'avais appris ce qu'il s'était passé et que je m'étais sentit si démuni et impuissant face aux évènements. Je détestais plus que tout être incapable de la protéger, et je devais faire face à cette terrible nouvelle. Je n'avais pas su voir ce qui n'allait pas, moi qui me vanter être la personne la plus proche d'Elina. Teh il en tient une belle le petit frère, lui qui refoule ses sentiments "contre nature" envers elle n'avait même pas été fichu de remarquer la profonde détresse qui l'envahissait jusqu'à la noyer dans la peur et le froid. Elle était maudite elle aussi. J'en venais à regretter une chose bien plus fort que le fait de n'avoir pas su décoder les signes. Celui de ne pas avoir pu l'empêcher, oui, forcément mais pas que. J'en venais à regretter qu'on ne partage pas la même malédiction. Si semblable dans nos craintes et pourtant si différent, une fois de plus. Je me sens bête, impuissant, énervé, triste, ce flot incessant d'émotion me submerge encore et encore. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, loin de là, mais à chaque fois j'ose espérer bêtement que c'est la dernière. Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à me détacher de tout ça pour que ça ait moins d'emprise sur moi ? Si je parvenais à maîtriser cela, sans doute que cela m'aurait permis d'être capable de maitriser le loup. Mais me voilà ainsi, incapable de retenir ces instincts de prédateur car je suis incapable d'avoir le contrôle sur mes émotions. Aujourd'hui j'en paye le prix, cependant j'aurais tant aimé être le seul à le payer.

Elle qui a toujours été si forte, je la vois complétement à découvert sa muraille fissurée car elle a été obligé de me stopper de la sorte. Si elle est mon point faible je ne tarde pas à avoir la certitude que je suis le sien. La seule chose que je peux faire là, de suite c'est la consoler au mieux. Après tout je ne lui en veux pas, je la comprends même et je ne veux qu'une chose la rassurer, autant qu'elle essaye de me rassurer. Au final son regard sur moi n'a pas changé tout comme elle reste la même à mes yeux, surnaturelle ou simple mortels, ça ne modifiera jamais l'image que j'ai d'elle. Si je viens à ouvrir la bouche encore une fois, je vais lui présenter mes excuses encore. Je sais qu'elle va continuer à me dire d'arrêter tout comme je veux qu'elle cesse d'être désolée de mon état et de n'avoir rien vu. "Je te l'ai bien caché aussi." Dis-je d'un souffle plus calme que je ne l'aurais cru. Peut-être que dans le fond je suis soulagé. Je n'ai plus aucun secret pour elle et vice et versa. Ça fait un bien fou. Je comprenais tout et c'était comme si j'ouvrais réellement les yeux pour la première fois. La voilà qui s'ouvre, se confie comme elle ne le fait que très rarement. Je n'ai plus la force de la contre dire en m'excusant une énième fois. Elle, me faire souffrir ? Si elle savait à quel point elle peut se tromper sur ce point. Et quand bien même ça serait le cas, ce serait une souffrance que j'accueillerais avec grand plaisir.

Pour une fois dans ma vie je ne rétorque pas, je fais preuve de silence. En même temps qu'est-ce que j'aurais bien pu rajouter à tout ça. Dire au fait Elina je t'ai pas dis que j'avais des sentiments pouvant être considéré contre nature frisant légèrement l'obsession à ton égard ? En plus du et bouuuuum en fait jsuis un putain de loup garou. Nan ça valait peut- être mieux que je le garde pour moi encore un moment, voir un très long moment. Putain elle ne doit jamais savoir. Même si je sais pertinemment qu'elle finira par l'apprendre. Je me laisse faire, guidé par ses mains, je les suivrais aveuglement de toute manière. Son regard plongé dans le miens, j'ai du mal à concevoir que son visage soit aussi proche du miens et que la respiration ne m'ait pas déjà fait défaut. Je ne m'attendais pas à ça, pas à un baiser. Je reste coi pendant quelques secondes, juste le temps de me dire qu'il serait mieux que je cesse de réfléchir. Dès que je balaye toute pensée de mon esprit la réponse se fait tout de suite plus naturel. C'était quelque chose que j'avais tant voulu faire sans jamais en avoir eu le courage. Le baiser se fait plus passionné, comme si on se laissait enfin la liberté de faire  ce qu'on avait tout deux réprimé longuement. Toute les bonnes choses ont une fin, du moins c'est que qu'on dit, moi j'aurais tant aimé que ça ne s'arrête jamais. Après ça c'est comme si tout le reste n'avait plus vraiment d'importance. Par contre elle va me rendre dingue avec ce sourire. "Ca serait mentir, c'est juste que je ne m'y attendais pas." Je n'arrive pas à empêcher mon regard de faire le yo-yo entre ses yeux et ses lèvres. "Oh puis merde" Plus rien à foutre des conventions, de la bienséance et de ce qu'un tiers pourrait penser. Je ne peux réprimer mon envie de capturer ses lèvres de nouveau.

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J'étais tellement désorientée après la mort d'Adrian. Bien pus que d'avoir été agressée. J'aurais pu y passer ce soir là, à vrai dire, souffrir n'était pas quelque chose qui me faisait peur. Pourtant, il s'était interposé et il m'avait évité le même sort qu'à lui. Il est vrai mes parents, Noah, ils auraient évidemment étés malheureux si j'y étais passée, mais n'aurais-je pas été plus légère? D'une certaine façon, oui, d'une autre, je n'aurais pas pu vivre ce que je suis en train de faire avec Noah. J'aime mon frère, d'un amour bien trop fort, bien trop interdit. J'aime ça, mais ce n'est pas particulièrement au goût de tous. Je pouvais pardonner le fait qu'il n'ait rien vu venir. Je pouvais pardonner bien des mots qu'il pourrait me dire, contrairement à d'autres. Pourtant, j'étais incapable de me dire que ce n'était pas grave si je n'avais pas pu voir qu'il était mal, que quelque chose lui était arrivait.

- Justement Noah. J'aurais dû le voir. J'ai été si égoïste à me renfermer sur moi-même alors que toi, tu étais là, tu essayais de me remonter le moral. Je n'ai fait que te causer du soucis alors que j'aurais pu t'aider, j'aurais pu te soutenir durant cette épreuve. A présent, je ne peux qu'imaginer ce que tu as vécu et m'en vouloir de ne pas avoir été là pour toi.

Je n'avais aucun droit de l'embrasser. Je n'avais aucun droit après l'avoir autant inquiété. Pourtant, mordre le fruit défendu était si tentant mais aussi terriblement délicieux. Je pouvais enfin me délecter du goût de ses lèvres, le serrer contre moi avec possession et désespoir. Je l'avais provoqué, lui laissant avouer que lui aussi avait aimé ça et je ne fus pas déçue de sa réponse. Mon coeur s'emballant, mon corps fut en ébullition. Je sens le feu me monter au joue, je sens une énergie que je ne me connaissais pas me gagner tout entière. Mon envie de sang n'est pas aussi forte que cette envie de l'embrasser, simplement de posséder ses lèvres et de rester près de lui, plus que jamais.

Le silence s'étire tandis que mes mains parcourent ses cheveux, son visage et que nos lèvres s'explorent. Je joue délicatement avec sa langue, incapable de le laisser s'éloigner hormis pour respirer. Parce que lui a encore ce besoin vital et que je ne veux pas le tuer. Je profite d'une de ces pauses pour lui avouer tout bas.

- Tu as toujours compté énormément pour moi, bien plus que ce qu'un simple frère devrait... Mais ça, tu dois le savoir, j'ai été une vraie allumeuse...

by CrimsonTulip
I won't apologize
For acting outta line
You see the way I am
You leave any time you can
'Cause I'm crazy and I'm hurt
Head on my shoulders
Going berserk, yeah
ft. Noah Bartok






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